Démo Batman: Arkham Asylum
Disponible depuis une petite quinzaine de jour, la demo de Batman: Arkham
Asylum promet un jeu de qualité. Combats fluides, beaux, et on ne peut plus
simple d’accès, séance d’infiltration avec pour but d’éliminer des détenus terrorisés:
quoi de mieux pour plonger le joueur dans le bain sordide et brutal qu’est
l’asile d’Arkham.
Les mots ne manquent pas pour décrire cette nouvelle aventure vidéoludique
de Batman. Beau voir magnifique, jouissif, riche, fouillé, varié, fidèle au comics...
La liste est longue et, comme dans toute démo qui se respecte, on en prend
plein les yeux. Eidos commence par nous livrer une cinématique d’introduction
durant laquelle on voit Batman embarquer un Joker aussi hilare que jamais à
l’asile où il appartient. En regardant ses images, un premier constat s’impose:
Le jeu est Beau avec un grand B. C’est absolument somptueux à regarder et on
n’avait rarement vu l’Unreal Engine 3 (note: un moteur de jeu renommé
permettant d’afficher plusieurs millions de polygones sur un modèle) aussi bien
exploité. On est encore plus sidéré quand on découvre que cette magnifique
vidéo est d’une qualité égale avec le jeu lui même. Autre atout pour les
graphismes du soft, le style pour lequel Rocksteady ont opté est on ne peut plus
fidèle au comics d’origine et au dessins-animés légendaire. En parlant de ce
dernier, le fan noteront que la voix du Joker est doublée en VO par Mark
Hamill, un habitué du costume du psychopate sanguinaire.
La démo continue, et Batman se confie à son ami de toujours, le commissaire
Gordon, lui admettant qu’il est dérangé par la facilité inhabituelle avec
laquelle le criminel le plus redouté de la ville s’est rendu. Et il ne croyait
pas si bien dire. Aussitôt hors de portée du chevalier noir le Joker se
débarasse de ses escortes et s’échappe à travers l’asile. Afin de veiller à ce
que personne ne contrecare ses plans (à part Batman qui l’amuse bien trop pour
cela) il coupe toute les lignes de communication avec l’exterieur et libère les
hautements dérangés de leurs cellules. Il en relache d’ailleurs une dizaine
d’entre euxsur le joueur, histoire d’initier gentiment au système de combat, et
alors, deuxième constat. Les combats, dont les mérites ont étés longuements
vantés par le développeur, sont tout bonnement excellents. Le joueur n’a qu’a
appuyer sur un bouton pour déclencher une sublime animation du héros frappant
ses enemis avec force et souplesse. On remarque aussi un système de contre bien
pensé qui permet de mettre à terre quiconque se croyant assez malin pour vous
attaquer de dos. Autrement dit les combats sont fluides, rythmés et simple
d’accès, au point que même un enfant de cinq ans pourrait le maîtriser et se
débarasser vite fait bien fait des psychopates qui hantent les lieux. Ceux-ci
récupèrent rapidement des armes et prennent du plaisir à abattre froidement
toute personne ayant la malchance de tomber sur leur chemin. C’est alors que
commence un huis-clos pour les gardes de l’asile, tous redouttant d’être la
prochaine victime des hommes du Joker. Pour Batman, la vérité est tout autre.
Les prédateurs traquant les innocents qui errent dans les couloirs deviennent
alors les proies de l’homme chauve-souris. Celui-ci sème la panique dans les
rangs et même le Joker n’hésite pas à dire à ses hommes qu’ils ne font pas le
poids face à vous. Du plaisir sadique en somme.
On nous propose également une séquence d’infiltration qui consiste à se
débarasser d’une petite floppée d’hommes armés recevant continuellement des
ordres du Joker. Pour ce, de nombreuses gargouilles cachées dans l’obscurité
ont étés placés à des angles stratégiques de la pièce fermée où se déroule
l’épreuve. Il vient donc au joueur de changer d’angle et de choisir sa proie,
isolée de préférence, et de la viser. La suite est très simple. Batman quitte
alors son perchoir et fond sur sa victime, la mettant à terre à travers un
sublime ralenti. Après un finish bien placé, le jour doit immédiatement
remonter vers les hauteurs, histoire de fuir les gardes aux aguets et de
choisir une nouvelle cible. Au fur et à mesure, les gardes disparaissent, et
l’angoisse monte. Le jeu permet de voir l’état de stress des adversaires, et
moins ceux-ci sont nombreux, plus ils sont terrorisés, mais pas pour le moins
tétanisés. Ils tireront plus facilement et auront moins tendance à se séparer,
une action suicidaire face au chevalier noir. Mais gare à ne pas se faire
repérer. Les balles ne feront pas long feu de Batman, et les enemis ne sont pas
sourds. Mais rapidement retourner dans l’ombre une fois sa proie achevée vous
assure une bonne cachète.
Les développeurs ont promis des missions détectives qui consistent à
trouver certains patients echapés des cellules. On à pu voir le système
permettant de retrouver facilement les indices. Ça s’annonce pour le moins prometteur.
Verdict: Batman Arkham Asylum s’annonce être l’un des meilleurs jeu de
l’année. Entre ses graphismes, son ambiance et sa jouabilité, c’est
potentionellement la meilleure adaptation vidéoludique de l’homme
chauve-souris, et peut-être bien le meilleur jeuvidéo de touts les temps avec
comme personnage central un superhéros